Nucléaire iranien: Peu de progrès suite aux pourparlers à Genève

 

La rencontre entre l’Iran et le groupe des «5 1» à Genève n’a permis que des progrès «limités» dimanche 18 janvier, ont indiqué des diplomates. Les prochaines négociations auront lieu au début du mois de février dans une ville qui n’a pas encore été choisie.

«L’atmosphère était très bonne, mais je ne crois pas que nous ayons beaucoup progressé», a déclaré le négociateur français Nicolas de la Rivière aux journalistes en quittant le siège de la mission de l’UE à Genève. «Les progrès sont limités, les experts continueront demain (lundi) matin. On peut dire que chacun s’emploie à intensifier les efforts», a renchéri un diplomate.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a pour sa part qualifié les discussions de «bonnes» et «approfondies». «Nous avons passé en revue tous les sujets et nous avons eu des négociations très sérieuses», a-t-il dit. «Nous essayons toujours de réduire les divergences entre les deux parties.»

Approche pragmatique exigée

«Le temps file», a pour sa part affirmé le délégué chinois Wang Qun, appelant tous les interlocuteurs à adopter une approche «souple et pragmatique». Toutes les parties sont convenues de parvenir à un accord politique d’ici la fin mars dans l’objectif d’aboutir à un accord définitif avant la date butoir du 30 juin.

La réunion a rassemblé les responsables des puissances impliquées (Etats-Unis, Iran, Russie, Chine, Allemagne, Grande-Bretagne et France) ainsi que Helga Schmid, secrétaire générale adjointe du Service européen d’Action extérieure (SEAE), qui dirigeait les discussions.

Selon un diplomate, l’objectif de cette rencontre était de «faire le point sur les différentes rencontres qui ont eu lieu et de voir comment avancer dans un format élargi». Les Etats-Unis étaient représentés par la secrétaire d’Etat adjointe Wendy Sherman et l’Iran par le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Téhéran et les «5 1» ont conclu en novembre 2013 à Genève un accord intérimaire limitant les activités d’enrichissement d’uranium de l’Iran en échange d’un assouplissement progressif des sanctions internationales. Mais la recherche d’un accord définitif piétine et les négociateurs repoussent régulièrement l’échéance, désormais fixée à fin juin.

(ats/Newsnet)