Indonésie: La piste terroriste est exclue dans le crash d’AirAsia

 

L’Airbus A320-200 avait décollé le 28 décembre de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, et rencontré des nuages très menaçants avant de disparaître des écrans radars. L’appareil s’est abîmé peu après en mer de Java, et il n’y eu aucun survivant.

Des plongeurs ont depuis repêché 53 corps et les deux enregistreurs de vol (boîtes noires), l’un enregistrant les conversations entre les pilotes et avec le contrôle aérien (enregistreur phonique), l’autre les paramètres de l’avion (vitesse, altitude, régime des moteurs, etc.).

Les enquêteurs du Comité national de sécurité des Transports ont écouté l’enregistreur phonique mais refusé de donner des détails sur les échanges, se contentant de dire qu’il n’y avait aucune indication quant à un éventuel acte terroriste.

Facteurs humains

«Nous n’avons entendu aucune autre personne (que les pilotes, ndlr), aucune explosion», a déclaré l’enquêteur Nurcahyo Utomo à des journalistes qui l’interrogeaient sur un éventuel acte terroriste, soulignant que les autorités n’avaient jamais avancé l’hypothèse d’un attentat pour expliquer le drame.

Les enquêteurs se concentrent désormais sur «l’éventualité de dommages à l’avion et les facteurs humains», a-t-il ajouté.

Un autre enquêteur, Ertata Lananggalih, a observé qu’aucun détail sur le contenu des enregistreurs de vol ne serait divulgué avant la publication d’un rapport préliminaire sur les causes de l’accident, attendu la semaine prochaine.

L’Agence météorologique nationale a indiqué dans un rapport publié au début du mois que la météo avait été le «facteur déclenchant» de l’accident.

Parmi les 162 personnes à bord, se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, un Britannique, trois Sud-Coréens, un Malaisien et un Singapourien.

(afp/Newsnet)