Il s’agit du premier succès enregistré par le PS dans un tel scrutin en trois ans, interrompant une série noire de 13 défaites à toutes les élections partielles organisées depuis l’arrivée au pouvoir du président socialiste François Hollande en 2012.
Selon les responsables du parti, le candidat PS Frédéric Barbier a remporté la législative, organisée dans le département du Doubs, avec un score étriqué de 50 à 52% des voix, face à son adversaire FN Sophie Montel, qui l’avait devancé au premier tour.
«Cette élection peut être un tournant du quinquennat», a déclaré M. Barbier, en appelant à «garder l’esprit d’union nationale autour des valeurs de la République», engendré par le choc des attentats de Paris.
Il a remercié les électeurs «de gauche, mais aussi les forces républicaines», en allusion à l’arbitrage, déterminant pour l’issue du scrutin, des électeurs de l’UMP, le principal parti de l’opposition de droite dont le candidat avait été éliminé au premier tour.
La direction de l’UMP, dirigée par l’ancien président Nicolas Sarkozy, s’était déchirée cette semaine sur l’attitude à adopter, entre les partisans d’un vote socialiste pour faire barrage au FN et les tenants de la stratégie du «ni, ni», «ni gauche, ni extrême droite».
Un succès du Front national aurait offert un troisième siège de député au parti, l’une des principales formations d’extrême droite en Europe, à l’approche des élections départementales de mars à l’occasion desquelles il espère confirmer sa montée en puissance.
(afp)
