
Le pays traverse de fortes turbulences politiques depuis la démission en janvier du président Abd-Rabbou Mansour Hadi et de son Premier ministre.
Le mouvement chiite houthi contrôle la capitale Sanaa depuis le mois de septembre. Il a dissous vendredi le Parlement et annoncé son intention de former un nouveau gouvernement de transition.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui réunit l’Arabie saoudite, le sultanat d’Oman, le Koweït, Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Qatar, a accusé samedi les rebelles chiites d’avoir commis un coup d’Etat au Yémen. Il a parlé à cet égard d’«escalade dangereuse».
L’émissaire de l’ONU Jamal Benomar a annoncé que toutes les parties impliquées dans la crise ont accepté de reprendre les discussions lundi. Y compris les miliciens chiites qui se sont sont emparés du pouvoir.
(ats)