La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras, qui exploite le navire plate-forme Cidade de Sao Mateus, faisait jusqu’à présent état de trois morts, six disparus et dix blessés après une explosion qui s’est produite sur le navire plate-forme. Une fuite de gaz serait en cause. Un bilan fourni jeudi par le propriétaire norvégien de l’installation, BW Offshore, parlait lui de cinq morts, quatre disparus et de deux blessés dans un état critique.
Positionné sur les champs pétrolifères offshore de Camarupim et Camarupim Norte à quelque 120 km des côtes du sud-est du Brésil, le Cidade de Sao Mateus a été victime d’une explosion mercredi alors que 74 personnes se trouvaient à bord.
Fuite de gaz
Selon le syndicat brésilien des pétroliers (FUP), l’explosion s’est produite dans la salle des machines et aurait été provoquée par une fuite de gaz. BW Offshore n’était pas en mesure dans l’immédiat de confirmer ces affirmations.
«Sur la foi des informations en notre possession, il y a cinq morts confirmés. Quatre de nos hommes restent portés disparus. Tous les autres sont sous contrôle et reçoivent des soins médicaux quand cela s’avère nécessaire», a déclaré le directeur général de l’entreprise, Carl Arnet, dans un communiqué. Parmi les blessés, deux sont «dans un état critique», a-t-il précisé.
Poursuite des recherches
Un autre responsable de la compagnie Torfinn Buaroey a indiqué que le Cidade de Sao Mateus avait été complètement évacué pour la nuit mercredi et que les opérations de recherche des disparus reprendraient jeudi.
Les navires plate-formes ou unités flottantes de production, de stockage et de déchargement (FPSO) ont la capacité d’extraire les hydrocarbures gisant dans les fonds sous-marins et de les stocker dans leurs réservoirs ou de les transférer vers d’autres installations ou navires.
Le Cidade de Sao Mateus produisait près de 2,2 millions de m3 de gaz naturel par jour avant l’accident, selon Petrobras.
(ats)
