
Un groupe de quatorze personnes, treize ressortissants étrangers et un citoyen turc, a été interpellé dans un village frontalier situé dans la province de Gaziantep (sud-est de la Turquie), a précisé l’armée dans un communiqué publié sur son site internet. Après interrogatoire, les étrangers, dont la nationalité n’a pas été précisée, ont été remis à la police pour être expulsés et le citoyen turc remis en liberté, selon ce texte.
L’annonce de cette opération intervient alors que le gouvernement islamo-conservateur turc essuie depuis des mois les vives critiques de ses alliés occidentaux, qui dénoncent son peu d’entrain à lutter contre les filières de recrutement jihadistes qui transitent par son territoire.
Plus d’un millier d’expulsions
Le gouvernement turc accuse en retour les Etats européens de ne pas coopérer assez avec ses services pour bloquer ces «autoroutes du jihad». Quelque 3000 citoyens turcs seraient liés au groupe EI, selon un récent rapport des services de renseignement turcs rapporté par la presse locale.
(afp)