
Le mur d’Hadrien, l’une des principales attractions touristiques d’Angleterre, a été construit à partir du IIe siècle par les Romains pour se protéger des barbares nordiques.
La fortification en pierre et tourbe érigée sur quelque 177 km par les légions romaines occupant l’Angleterre visait à contenir les tribus calédoniennes, établies dans ce qui est aujourd’hui l’Ecosse. Elle est inscrite au patrimoine historique mondial de l’Unesco.
Le branle-bas de combat résulte de la découverte ces derniers mois d’excavations réalisées au pied de l’ouvrage par des individus sans scrupules, dans le parc national du Northumberland.
Public appelé à coopérer
Dans un communiqué conjoint, les dirigeants du Northumberland National Park, de l’English Heritage, de la police et du parquet ont affirmé jeudi leur volonté d’agir en commun pour stopper les pillards, passibles de poursuites.
Le public a par ailleurs été appelé à dénoncer les activités délictueuses des détenteurs de détecteurs de métaux, sur une ligne téléphonique d’urgence.
Pièces en argent exposées
L’avertissement à propos du mur d’Hadrien avait été précédé en début de semaine d’une célébration de la coopération entre responsables du patrimoine et chercheurs de trésors.
Le British Museum de Londres a ainsi exposé 5200 pièces en argent datant des Xe et XIe siècle, découvertes dans le centre de l’Angleterre par un passionné de fouilles.
Les pennies datant des roi Ethelred II (978-1016) et Cnut (1016-1035) pourraient valoir un million de livres (1,3 million d’euros), que le découvreur devra partager avec le propriétaire du terrain en respect de la loi.
(ats)