
Les autorités américaines vont fournir le traitement «sur la base de l’évaluation de son état médical», a indiqué le responsable du Pentagone. La décision a été prise le 5 février par la direction de la prison militaire de Fort Leavenworth (Texas), où Chelsea Manning est incarcérée. L’avocat de cette dernière a fait part de sa satisfaction. Manning avait déjà reçu en avril 2014 l’aval d’un juge pour changer son prénom de «Bradley» à «Chelsea».
Chelsea Manning a été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700’000 documents confidentiels au site WikiLeaks. Elle avait agi alors qu’elle était encore Bradley et qu’elle travaillait comme analyste du renseignement en Irak.
En septembre 2014, Chelsea Manning avait déposé plainte devant un tribunal fédéral pour obtenir ce traitement hormonal. Elle estimait que le refus de ce traitement violait le principe constitutionnel de l’interdiction des châtiments cruels et inhumains.
(ats)