
Le conseil devait se prononcer dimanche sur un texte présenté par la Russie, qui appelait à «appliquer pleinement» la trêve conclue à la suite des négociations de jeudi à Minsk. Mais certains pays ont ensuite soumis des amendements, dont la Malaisie qui souhaite que le texte contienne une référence au vol MH-17 de Malaysia Airlines abattu à la mi-juillet dans l’est de l’Ukraine.
«Il y a eu de nouvelles consultations et nous ne sommes pas en mesure de voter sur un texte aujourd’hui (dimanche)», a déclaré l’ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. «Nous suivons de près les événements sur le terrain», a-t-il ajouté.
Pas de garantie
Selon le projet de résolution russe, le conseil «demande à toutes les parties d’appliquer pleinement les mesures (décidées jeudi à Minsk), dont un cessez-le-feu complet».
La trêve est entrée en vigueur dimanche matin dans les régions de Donetsk et de Lougansk (est de l’Ukraine) et semblait globalement respectée, selon les dirigeants séparatistes et les autorités ukrainiennes. Cependant, des bombardements se poursuivaient autour de la ville stratégique de Debaltseve, où sont stationnés plusieurs milliers de soldats ukrainiens menacés d’encerclement.
(ats)