Premier président démocratiquement élu, en juin 2012, M. Morsi a été renversé par l’armée en juillet 2013 après des manifestations de grande ampleur. «Ce tribunal ne représente rien pour moi», a déclaré Mohamed Morsi, jugé avec dix autres personnes. L’accusé risque la peine de mort s’il est reconnu coupable.
Les relations entre le Qatar et l’Egypte sont au plus bas depuis juillet 2013 et le renversement de M. Morsi. Le Qatar soutenait ce président issu des Frères musulmans, actuellement en prison comme des milliers d’autres membres de la confrérie.
Selon le procureur de la république, des collaborateurs de Mohamed Morsi ont communiqué aux services de renseignement qataris des informations portant sur les positions et l’armement des forces égyptiennes ou détaillant les décisions du pouvoir exécutif au Caire.
(ats)
