Affectation de 68 nouveaux maîtres : la COSYDEP de Koumpentoum déplore l’oubli de la commune

 

A la suite de l’examen de fin de formation des élèves-maîtres, 2 500 enseignants ont été certifiés et affectés. Il est ainsi resté, selon la note Ministère de l’éducation, « un reliquat de 68 postes à pourvoir pour compléter l’autorisation de recrutement et satisfaire les besoins exprimés par les inspections de l’Education et de la Formation.

A cet effet, un recrutement complémentaire pour l’année académique 2014-2015 de maîtres titulaires du CAP (Certificat d’Aptitude Pédagogique) ou du CEAP (Certification Elémentaire d’Aptitude Pédagogique)  a été initié et cent seize (116) dossiers ont été reçus. Il a été ainsi procédé, toujours selon la note du Ministère, à l’exploitation et à la sélection des dossiers. Sur la base de critères, soixante-huit (68) candidats  ont été retenus et affectés selon les besoins de quatre inspections de l’Education et de la Formation Pété, Kébémer, Sangalkam et Dakar-Plateau, lit-on sur la note.
La COSYDEP de Koumpentoum, après avoir salué cette initiative, regrette cependant, que le département de Koumpentoum, qui a l’un des TBS les plus faibles du pays, dû principalement à un déficit de maîtres, n’ait pas été pris en compte dans ce redéploiement. « Dans quel pays sommes-nous ? » se désole d’emblée, le chargé de communication qui ne comprend toujours pas, malgré les nombreuses alertes, que le Ministre de l’Education « soit resté insensible à leurs appels ». En effet, la cellule départementale de la Cosydep, avait déjà alerté l’opinion nationale sur la situation alarmante de l’école dans le Niani. Des écoles qui ferment d’année en année, des nouvelles créations qui ne voient jamais le jour, des centaines d’enfants encore dans la rue, faute de maîtres. Par ailleurs la coordination régionale avait également alerté le Ministre sur le nombre insignifiant d’enseignants affecté dans la région, qui n’a même pas reçu la moitié de ses besoins exprimés. La cellule de Koumpentoum, invite Mr. le Ministre de l’Education à réparer l’injustice dont est victime le département. Car si c’est « pour compléter l’autorisation de recrutement et satisfaire les besoins exprimés par les inspections de l’Education et de la Formation » comme indiqué dans la note du Ministère, les départements de la région de Tambacounda devraient traités être en priorité par l’Etat.

Dakaractu/