Nigeria: Onze morts dans un nouvel attentat dans le Nord-est

 

Cette attaque survient cinq jours après un attentat similaire dans un marché bondé de cette ville.

Une explosion et des coups de feu ont retenti mardi au cours d’un meeting électoral du principal parti d’opposition nigériane dans une ville de l’Etat pétrolier de Rivers (sud), faisant fuir des centaines de personnes, selon des témoins et des images diffusées en direct par une télévision.

Aucune indication n’était disponible dans l’immédiat sur l’origine de ces violences survenues dans la cour d’un lycée d’Okrika pendant un rassemblement électoral de Dakuku Peterside, candidat du Congrès progressiste (APC) pour les élections des gouverneurs prévues le 11 avril, deux semaines après une présentielle couplée à des législatives et sénatoriales (28 mars) au Nigeria.

L’APC est la principale formation de l’opposition au chef de l’Etat Goodluck Jonathan, candidat du Parti Démocratique Populaire (PDP, au pouvoir) à la présidentielle et dont l’épouse, Patience Jonathan, est originaire d’Okrika.

Selon un membre d’une milice locale d’autodéfense, l’attentat a été commis par «trois hommes à bord d’un tricycle» en début d’après-midi dans le village de Yamarkumi, à 4 km de Biu, dans l’État de Borno.

Ils se sont fait exploser et «ont tué onze personnes, dont un civil (d’une milice d’auto-défense) et des enfants vendeurs de rue», a dit ce témoin. Son récit a été confirmé par un habitant du village.

 Par ailleurs, une explosion et des coups de feu ont retenti au cours d’un meeting électoral du principal parti d’opposition nigériane à Okrika, une ville de l’Etat pétrolier de Rivers (sud), faisant fuir des centaines de sympathisants, selon des images diffusées en direct par une télévision.

Ces incidents sont survenus lors du rassemblement de campagne de Dakuku Peterside, candidat du Congrès progressiste (APC) pour les élections des gouverneurs prévues le 11 avril, deux semaines après une présentielle couplée à des législatives et sénatoriales (28 mars). L’APC est la principale formation de l’opposition au chef de l’Etat Goodluck Jonathan, candidat à sa succession pour la présidentielle et dont l’épouse, Patience Jonathan, est originaire d’Okrika.

(ats)