
«Le président de la République, en introduction de ce conseil des ministres», a «rappelé que la décision qui a été prise l’a été pour aller vite, qu’on n’avait pas de temps à perdre ni de risques à prendre», a déclaré le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
La loi Macron sera adoptée par l’Assemblée sauf si la motion de censure, que l’opposition UMP-UDI a déposée mardi, est adoptée jeudi, ce qui entraînerait la chute du gouvernement. Les députés estiment cependant dans leur immense majorité que la motion sera rejetée.
François Hollande, selon M. Le Foll, a également estimé qu’il n’y avait «pas de majorité alternative» et que le vote jeudi soir sur la motion de censure déposée par l’opposition «le montrera» jeudi.
Toujours selon le porte-parole du gouvernement, le président de la République «a rappelé que l’on devait apporter aux Français des solutions» avec cette loi Macron sur l’activité, la croissance et l’emploi.
Série de mesures
Le Gouvernement français, qui cherche à obtenir de l’Union européenne un nouveau délai pour ramener ses déficits sous la barre des 3% du PIB, entend offrir en échange des réformes économiques, comme la loi Macron. Ce texte comprend une série de mesures, dont l’extension du travail dominical.
Parmi les autres mesures proposées, les tarifs des professions réglementées du droit (commissaires-priseurs judiciaires, greffiers des tribunaux de commerce, huissiers de justice, administrateurs judiciaires, mandataires judiciaires et notaires) seront revus.
La loi prévoit une batterie d’autres réformes, de la libéralisation du transport interurbain par autocars à l’assouplissement des règles de licenciement collectif, en passant par une réforme du permis de conduire afin d’en réduire les délais et le coût.
(ats)