
Violée par ses passeurs, Noemi Alvarez, jeune amérindienne de 12 ans, s’était pendue en mars 2014 à Ciudad Juarez, après avoir été interceptée par les services d’immigration dans cette ville mexicaine frontalière avec les Etats-Unis, où elle espérait rejoindre ses parents.
Son cas, illustrant la détresse des migrants mineurs victimes des trafiquants, avait suscité une vive émotion en Equateur et l’intervention du président Rafael Correa qui avait lui-même présenté ses condoléances aux parents de la fillette, lors d’une visite à New York.
Après onze moins d’enquête, un réseau de 42 personnes, dont le coeur se trouvait à Ciudad Juajez, a été mis hors d’état de nuire, ont indiqué des représentants du parquet du Mexique, lors d’une conférence de presse à Quito, en présence du chef de la diplomatie équatorienne, Ricardo Patiño.
Le sort tragique de la fillette équatorienne a permis de démanteler «un réseau très large de trafiquants d’enfants», a souligné le procureur général du Mexique, Jesus Morillo.
En 2014, plus de 650 mineurs ont quitté l’Equateur dans des conditions périlleuses afin de tenter de rejoindre leurs parents migrants, selon le gouvernement de Quito.
(afp)