
Les Iraniens «ont fait des choses qui nous aident, comme, par exemple, combattre l’EI, mais nous ne nous coordonnons pas avec eux. Nous n’y travaillons pas et nous ne leur avons pas demandé de le faire», a déclaré M. Kerry devant une commission du Congrès américain. «Nous avons au moins un intérêt commun, mais pas de coopération», a-t-il ajouté.
Les Iraniens «sont totalement opposés à l’EI et ils combattent et éliminent des membres de l’EI le long de la frontière avec l’Irak, près de l’Iran et ont de graves inquiétudes sur ce qui va se passer pour la région», a expliqué John Kerry.
Des hérétiques pour l’EI
Le chef de la diplomatie américaine a passé deux jours complets mardi et mercredi à rendre compte des priorités de la diplomatie américaine, au premier rang desquelles la perspective d’un accord international sur le programme nucléaire controversé de l’Iran, les opérations militaires de la coalition internationale contre l’EI en Syrie et en Irak ou encore le conflit en Ukraine.
A la faveur des négociations entre les grandes puissances et l’Iran sur son programme nucléaire qui doivent aboutir d’ici au 31 mars, Washington et Téhéran sont en plein rapprochement. Les deux gouvernements n’ont plus de relations diplomatiques depuis 35 ans.
(ats)