
Vendredi matin vers 11h20 locales (3h20 en Suisse), un détecteur a signalé la présence d’eau dans le bâtiment de turbine du réacteur numéro 4 du site, ce qu’a confirmé visuellement quelques minutes plus pard un technicien de Tokyo Electric Power (Tepco). Une étendue d’eau de 20 mètres de long sur six de large et d’un centimètre de haut a alors été mesurée. Des prélèvements sont en cours d’analyse pour évaluer la radioactivité de ce liquide, a précisé Tepco.
Cette fuite survient moins d’une semaine après une autre avarie, en l’occurrence la contamination, certes temporaire mais importante, de l’eau d’un canal traversant le site et descendant vers la mer.
Tepco restait d’ailleurs toujours vendredi dans l’incapacité d’expliquer la soudaine montée de rayonnements bêta alors observée. «Je veux que soit bien comprise la cause de cet incident», avait déclaré mercredi le président de l’autorité nucléaire, Shunichi Tanaka, lors d’une réunion diffusée sur internet.
Le problème de l’eau est un des plus épineux qu’ait à traiter Tepco à Fukushima Daiichi où se mêlent des eaux d’arrosage, des eaux souterraines, des eaux de pluie et où tout ce liquide plus ou moins radioactif doit être géré avec des moyens qui peinent à suivre.
Des centaines et des centaines de réservoirs ont certes déjà été construits dans l’enceinte de la centrale mise en péril par le tsunami du 11 mars, mais les quantités d’eau continuent quotidiennement d’augmenter.
(afp)