
C’est une manière originale de dénoncer la conditions des Afghanes. Trois jours avant la Journée internationale des droits des femmes, une vingtaine d’habitants de Kaboul a défilé, en burqa, dans les rues de la capitale. L’objectif de cette manifestation était de témoigner leur solidarité avec les femmes «prisonnières» de ce vêtement.
Imposée à la fin des années 1990 et encore largement portée dans le pays, la burqa reste un symbole du régime répressif des talibans. «Enfiler la burqa et se balader ainsi vêtus à travers la ville demeure le meilleur moyen de comprendre la condition des femmes (afghanes)», a confié l’un des militants à l’agence de presse Reuters.
Pour les détracteurs de ce projet, il ne s’agit là que de la mainmise des occidentaux sur la politique intérieure afghane. «Cette campagne n’est qu’une nouvelle initiative étrangère destinée à ternir la réputation de l’Afghanistan et de la burqa à travers le monde», raconte un Afghan dans «Quartz» .