
Le vol MH370 de la Malaysia Airlines qui reliait Kuala Lumpur à Pékin s’était volatilisé le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord. Depuis cette disparition, le gouvernement malaisien a insisté sur la nécéssité de l’adoption d’un système permettant un meilleur suivi des vols.
Les modifications introduites par la compagnie visent à «améliorer les capacités» du système de communications codées (Aircraft Communications Addressing and Reporting System, ou ACARS) par satellite ou par radio qui permet d’assurer le contrôle de l’avion en vol et de détecter les anomalies.
Intervalles réduits
Depuis décembre 2014, la flotte des Boeing 777 de la compagnie est passée à l’intervalle de quinze minutes recommandé par l’OACI, a précisé la compagnie. Les autres appareils de la compagnie seront suivis à des intervalles de dix minutes.
Un intervalle plus court entre les messages n’aurait cependant pas permis d’empêcher la disparition du vol MH370. Le gouvernement malaisien soupçonne que le système ACARS de l’avion et son transpondeur ont été délibérément éteints, ce qui expliquerait pourquoi le sort de l’avion demeure inconnu.
L’instauration du suivi en temps réel de n’importe quel avion de ligne en détresse, à compter de 2016, a reçu le soutien des participants à un sommet mondial de l’aviation le mois dernier à Montréal.
(ats)