
Quatre compagnies régionales d’électricité de l’archipel devraient décider le 18 mars de ne pas demander de dérogation pour proroger la durée d’exploitation de cinq tranches âgées de 39 à 44 ans, a indiqué vendredi le quotidien économique Nikkei généralement bien informé.
Sont concernées les unités de l’ouest Tsuruga, qu’exploite le producteur Japan Atomic Power Company, Hihama 1 et 2 que gère Kansai Electric Power, Shimane 1 de Chubu Electric Power (ouest) et Genkai 1 de Kyushu Electric Power.
Trois autres qui ont un âge voisin, Takahama 1 et 2 et Hihama 3, pourraient à l’inverse bénéficier d’un prolongement d’activité. C’est en tout cas apparemment le souhait de Kansai Electric qui pourrait déposer une demande en ce sens sous peu auprès de l’autorité de régulation nucléaire.
Pas plus de 4o ans
Depuis le drame de Fukushima provoqué par un tsunami en mars 2011, les réacteurs nucléaires au Japon ne doivent pas fonctionner plus de quatre décennies. Mais, moyennant des contrôles poussés et modifications techniques, ils peuvent en théorie obtenir une dérogation pour 20 ans supplémentaires.
Le gouvernement japonais a récemment demandé à toutes les compagnies d’électricité du Japon de déclarer rapidement leurs intentions au sujet des réacteurs atteignant la limite d’âge.
Toutes sont donc tenues de faire de savants calculs pour comparer les différentes options (démantèlement, travaux de mise en conformité, etc.) en fonction des avantages et inconvénients matériels et financiers qu’il y a à faire tourner ou non chacun de leurs réacteurs.
Pour les cinq dont le démantèlement semble probable, le coût d’une éventuelle prolongation serait sans doute trop élevé au regard de leurs capacités, car il s’agit de modèles de faible puissance (moins de 600 mégawatts pour chaque).
Actuellement la totalité des 48 réacteurs de l’archipel (hormis les 6 condamnés de Fukushima-Daiichi) sont arrêtés.
THE KANSAI ELECTRIC POWER CO
(afp)