
En tout, sept personnes et six entreprises sont venues s’ajouter à une liste déjà longue, selon le document actualisé publié mercredi par le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). Parmi elles, la société technologique OTI et la société informatique d’Etat SCIT, qui appartiennent toutes deux au ministère syrien de la défense.
Le patron d’OTI et de SCIT Bayan Bitar et son gérant Ghassan Abbas figurent également comme personnes physiques sur la liste suisse, créée il y a bientôt quatre ans.
Du fait de son rôle dans la production d’armes chimiques, M. Bitar aurait participé à la répression brutale de la population syrienne, selon le SECO. M. Abbas, brigadier général de l’armée syrienne, serait impliqué dans le commerce d’armes chimiques ainsi que dans l’organisation d’attaques avec ces agents.
Le SECO fait référence à l’attaque en août 2013 à La Ghouta, près de Damas, qui avait fait 1300 morts, selon des estimations. A la suite de ce drame, le régime syrien avait accepté un accord avec l’ONU sur la destruction de son arsenal d’armes chimiques.
(ats)