
Militaire à la retraite et doyen de la faculté de droit d’une université militaire, Jose Arturo Camelo a lui-même survécu à cette attaque perpétrée en Tunisie, où la famille s’était rendue en croisière touristique pour fêter le récent diplôme obtenu par le fils de 29 ans.
«Regardez l’ironie de la vie. Toute ma vie, comme militaire, j’ai lutté contre le terrorisme et maintenant le terrorisme, dans un lieu totalement éloigné de la Colombie, m’a pris mon épouse et mon fils», a-t-il déploré, dans des déclarations citées par la présidence colombienne.
«Tout cela est prévu par Dieu», explique au site d’El Colombiano, l’homme qui a survécu à l’attaque mais qui est toujours blessé.
Droit au coeur
L’ex général s’est entrentenu après le drame avec le président Juan Manuel Santos, artisan de négociations de paix en cours avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), acteur central du conflit interne qui secoue le pays depuis plus d’un demi-siècle.
«Tout acte de terrorisme de ce type est condamné partout dans le monde», a affirmé M. Santos, confiant que les paroles de l’ancien militaire lui étaient allées «droit au coeur».
L’attaque de Tunis, revendiquée jeudi par le groupe Etat islamique, a coûté la vie à un Tunisien et 20 ressortissants étrangers, dont la mère de famille colombienne, âgée de 56 ans, et son fils de 29 ans, qui résidait à Sydney et possédait aussi la nationalité australienne.
(20 minutes/afp)