Pris pour un soutien à l’EI, son tatou lui coûte son job

 

C’est en entendant en permanence un collègue de travail employer le mot ISIS (l’acronyme du groupe Etat islamique en anglais) que Kirk Soccorso a décidé d’exhiber l’intérieur de sa lèvre inférieure, sur laquelle les mêmes lettres étaient inscrites, rapporte «Daily Mail». Cet employé d’une grande chaîne américaine d’ameublement, engagé il y a six mois, ne pensait pas que ce geste allait lui coûter sa place. Le jeune homme dit en effet avoir été remercié par son employeur peu après.

«Honnêtement, je ne savais pas ce que l’acronyme voulait dire jusqu’à récemment, a expliqué le New-Yorkais. Je faisais juste la conversation.» Selon ses dires, c’est une ancienne petite-amie, d’origine égyptienne, qui l’a convaincu de se tatouer, il y a quatre ans: «Elle a eu l’idée d’avoir chacun le prénom de l’autre tatoué. Mon nom Kirk est en quatre lettres et le sien est Isis.» L’employé licencié se dit désormais un peu perdu: «C’était un boulot qui payait bien, déplore-t-il. Je veux une chance de le retrouver.» Selon kfor.com, Kirk Soccorso envisagerait une action en justice.

De son côté, le porte-parole de la chaîne d’ameublement a indiqué que la décision de remercier le jeune homme n’était pas juste due à son tatou, mais à un problème de personnel.

(leo)