
M. Netanyahu a provoqué un vif émoi dans une partie de l’opinion israélienne et internationale en évoquant le jour même des élections le 17 mars des électeurs arabes acheminés «en masse» jusqu’aux bureaux de vote dans des bus affrétés par ses adversaires pour faire tomber le gouvernement de droite.
Le président américain Barack Obama avait critiqué ces déclarations, laissant entendre que M. Netanyahu sapait la démocratie israélienne. «Une forte participation, c’est la concrétisation de la démocratie, un bienfait pour une démocratie», a dit M. Rivlin cité par ses services lors du cérémonial devant conduire à la désignation de celui qui constituerait le gouvernement.
«Ne serait-il pas affreux que ce devoir démocratique soit considéré comme une malédiction, un objet d’alarme? Celui à qui un bulletin dans une urne fait peur finira par voir des pierres jetées dans la rue», a-t-il dit.
Les relations entre les deux hommes passent pour mauvaises. M. Rivlin est devenu président en 2014 en dépit des multiples tentatives de M. Netanyahu pour lui barrer la route de la présidence. Depuis son accession à la présidence, il a exercé une sorte d’autorité morale sur des questions sociales ou politiques.
(ats)