
La commission pour la réunification pacifique de la mère-patrie (CRPMP), un organisme d’Etat chargé des affaires intercoréennes, a dénoncé l’ouverture annoncée d’un bureau du Haut Commissariat comme une «provocation impardonnable». Le site deviendrait une «cible» prioritaire pour des «frappes», a-t-elle averti.
Les Nations unies avaient évoqué l’ouverture de ce bureau dès le mois de mai 2014, après la publication d’un rapport d’une commission d’enquête comparant les crimes commis par Pyongyang à ceux des nazis, de l’apartheid et des Khmers rouges. Des centaines de milliers de prisonniers politiques ont péri dans des camps pendant les 50 dernières années, selon les enquêteurs de l’ONU.
«Aussitôt que le siège d’une campagne de calomnie anti-RPDC (Corée du Nord) sera en place au Sud, il fera immédiatement l’objet d’un châtiment impitoyable», a prévenu la commission nord-coréenne dans un communiqué cité par l’agence officielle KCNA.
(ats)