L’attaque est survenue vendredi dernier dans le district de Jurm, dans la province du Badakhshan. Les responsables provinciaux qui ont révélé lundi cette attaque ont indiqué avoir déclenché une opération pour tenter de retrouver une dizaine d’autres soldats qui manquent à l’appel après ces combats.
«Dix-huit membres des forces de sécurité ont malheureusement perdu la vie, dont huit qui ont été décapités. Dix soldats ont été blessés et dix autres manquent toujours à l’appel», a déclaré le porte-parole des autorités du Badakhshan, Naweed Frotan.
Dans un communiqué, le ministère afghan de la défense a confirmé cet incident qui coïncide avec le début, lié au redoux printanier, de la saison traditionnelle des combats en Afghanistan.
Les talibans, qui ont tendance à gonfler les bilans de leurs attaques, ont revendiqué cet assaut au Badakhshan, affirmant avoir tué 40 soldats. Les autorités locales ont, elles, affirmé avoir tué vingt insurgés, y compris des djihadistes étrangers.
Ces nouveaux affrontements interviennent au moment où le président afghan Ashraf Ghani tente de convaincre les talibans de s’engager dans un processus de paix afin de stabiliser le pays. Mais les insurgés refusent officiellement de participer à de tels pourparlers.
(ats)
