
Malgré la reprise, des perturbations restaient possibles dans la journée, a indiqué à l’AFP le PDG de Radio France, Mathieu Gallet.
«Sur France Culture, France Info, France Inter, les matinales ont été complètes. Après, ça peut être un peu dégradé dans le reste de la matinée», a-t-il dit.
Les salariés doivent se réunir en assemblée générale mercredi matin pour décider de la suite du mouvement entamé le 19 mars, le plus long de l’histoire du groupe.
Désaccords
Le groupe public Radio France, premier groupe de radio français (4300 salariés) regroupe des radios nationales (France Inter, France Culture, France Info…) et des antennes locales – mais pas Radio France Internationale (RFI), qui dépend d’une holding gérant l’audiovisuel public extérieur.
Le conflit s’est cristallisé autour de plusieurs mesures du plan stratégique proposé par Mathieu Gallet, qui prévoit une «réduction nette d’effectifs de 250 à 330 équivalents temps plein», avec 300 à 380 départs volontaires.
Parmi les autres sujets de désaccord figurent le sort des deux orchestres symphoniques de Radio France, qui doivent faire l’objet d’un «redimensionnement», et la mutualisation des programmes des radios locales, projetée par la direction.
(afp)