
Ce dernier a été reconnu coupable de 30 chefs d’accusation le 8 avril, dont 17 passibles de la peine capitale.
Bill et Denise Martin souhaitent au contraire la conclusion d’un accord entre le Département de la Justice et l’accusé pour qu’il renonce à tout recours en appel en échange d’une condamnation à une peine de réclusion à perpétuité incompressible. Ils se sont exprimés dans une tribune intitulée «Pour mettre fin à nos tourments, abandonnez la peine capitale», publiée vendredi par «The Boston Globe», un quotidien américain.
«Nous savons que le gouvernement a ses raisons de vouloir la peine de mort, mais la quête perpétuelle de cette punition pourrait donner lieu à des années de recours et nous faire revivre en permanence le jour le plus douloureux de notre vie», écrivent les parents.
Déterminer la sentence
La deuxième phase du procès de Djokhar Tsarnaev, maintenant qu’il a été reconnu coupable de l’attentat, doit s’ouvrir mardi prochain pour déterminer la sentence.
Les procureurs estiment que le jeune homme d’origine tchétchène, qui avait 19 ans au moment de l’attentat, mérite la peine de mort. Selon eux, l’attaque visait à punir le pays dans lequel il s’était installé dix ans plus tôt. Djokhar Tsarnaev avait d’ailleurs justifié son acte comme une vengeance contre les campagnes militaires américaines dans les pays musulmans.
La défense argue au contraire qu’il n’a pas été guidé par son idéologie personnelle mais qu’il a subi l’influence de son frère aîné âgé de 26 ans, Tamerlan Tsarnaev. Ce dernier est mort dans une fusillade avec la police qui le traquait, quatre jours après l’attentat.
Trois morts
L’attentat de Boston, commis à l’aide de deux bombes artisanales, a fait trois morts au total. Un policier a en outre été abattu trois jours plus tard par les frères Tsarnaev.
(ats)