
Ce qui pose également, de son avis, « la question de la conviction et du sacerdoce. Pourquoi est ce que les gens militent ? Est-ce qu’on milite parce qu’on a certains principes par rapport à la vision ou à l’idéologie qui est véhiculée par le parti ? Où est-ce tout juste pour bénéficier de privilèges ? Ce sont là des questions très complexes qu’il faut étudier, approfondir afin de trouver les meilleures solutions », a indiqué Mme Thiam. La conseillère du chef de l’Etat, qui se garde de faire un jugement de valeur sur une personne qui transhume, appelle tout de même à une grande concertation autour de la question de la transhumance. Fondamentalement, la révision de la multiplicité des partis qui reste de son point de vue un facteur motivant. « La première interrogation, c’est par rapport au nombre de partis politiques qu’il y a au Sénégal. Si, tant est que les acteurs politiques migrent d’un parti à un autre, pourquoi ne pas revoir cette multiplicité de partis. Nous pouvons discuter entre nous pour avoir deux grandes formations politiques afin que les acteurs politiques puissent y rester. Ça peut aider à combattre le phénomène de la transhumance», déclare-t-elle.
Sudonline