Bakel: Tostan milite en faveur du renforcement des communautés à la base sur l’approche des droits humains, les argumentaires médical et juridiques.

 

 

L’atelier de partage a eu pour cadre Dimagou à Bakel. En effet, le thème portait sur le renforcement des capacités sur l’approche des droits humains, les argumentaires médical et juridique. Cet atelier de partage a été ouvert par l’adjoint au préfet de Bakel, en présence de l’adjoint aire de la commune, M. Tahirou Diakhité.

L’argumentaire médical a été présenté par M. Mangane, représentant le médecin chef du district. Dans son exposé, il a, après avoir défini l’excision et ses différentes formes, énuméré tous les méfaits de l’excision et ses conséquences néfastes à la santé de la reproduction. Selon lui, cette pratique est un phénomène de santé public qu’il faut à tout prix éradiquer. L’argumentaire juridique a été présenté par Maître Diakhaté du tribunal départemental. Selon lui, conformément au code pénal, l’excision est une violation, une atteinte aux droits humains. Cette pratique a été considérée comme un délit par la loi 9905 du 29 janvier 1999. La peine varie de six (06) mois à cinq (05) ans fermes. Parfois, les auteurs et complices peuvent écoper d’un emprisonnement à perpétuité, assorti de travaux forcés.

Après les différents argumentaires, l’adjoint au préfet, l’adjoint au maire et le coordonnateur de Tostan ont abondé dans le même sens, à savoir être mieux outillé pour combattre cette pratique qui demeure un problème de santé publique. Donc, à leurs yeux, les participants doivent dénoncer les auteurs et leurs complices pour que cette pratique cesse définitivement.

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Fassaly KEITA / www.tambacounda.info /