Le débat sur la réduction du mandat présidentiel est loin d’être clos. La question a encore été agitée lors du lancement officiel, hier, par la Commission Orientations et Stratégies du M23, de sa plateforme «Waxtaan ba deggo» (dialogue et convergence), à l’occasion de la célébration ce jour de l’anniversaire du 23 juin (2011). Conseiller juridique du chef de l’Etat, le constitutionnaliste Ismaila Madior Fall de saisir la balle au rebond pour apprécier l’état du débat sur la réduction de 7 à 5 ans du manda présidentiel. Il estime que d’un point de vue scientifique, cette voie (le référendum : ndlr) n’est pas la seule voie qui s’impose». «Il est vrai que nous avons la constitution du 22 janvier 2001 qui est l’héritage de notre expérience constitutionnelle accumulée de 1960 à 2001, mais il y a des insuffisances dans le jeu des institutions au Sénégal», avance le spécialiste du droit. Qui suggère d’ «analyser la constitution, identifier de façon rigoureuse et scientifique tout ce qui peut être décelé comme insuffisance, comme source de dysfonctionnement». «C’est pour cela, conclut-il, qu’il (le chef de l’Etat: ndlr) a nommé la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), et il est heureux de sa démarche qui a fait un travail original».
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