Grave! C’est sans conteste le qualificatif le plus adéquat pour cette pratique qui sévit dans la prise en charge des tuberculeux. En effet, dans son rapport public 2013, la Cour des Comptes a révélé, après avoir audité le Programme national de lutte contre la Tuberculose (Pnlt), en ce qui concerne le dépistage Vih des tuberculeux, que “dans les districts de Khombole et de Saint-Louis, les tests de diagnostic rapide (Tdr) mis à la disposition des chargés de traitement pour le dépistage du VIH sont périmés et continuent d’être utilisés.
Ce qui remet en cause la fiabilité des résultats”. Des Tdr périmés fournis pourtant par le Programme nationale de lutte contre la tuberculose (Pnt). Une situation qui peut être grave de conséquence, car très facilement, un sidéen peut être déclaré non atteint.
Aussi, peu de laboratoires disposent d’incinérateurs, ce qui fait que les déchets sont détruits par un agent du Service d’hygiène. “Parfois, le matériel décontaminé est remis à des techniciens de surface pour incinération. De surcroît, il n’existe pas de contrôle par rapport à l’effectivité de cette opération, aucun membre du laboratoire n’assistant à l’incinération”, alerte la Cour des Comptes.
Youssoupha MINE / seneweb
