Le projet est à l’ordre du jour depuis l’annonce de la date du démarrage du procès de Hissène Habré. Les travaux de réfection de la salle d’audience n°4 du Tribunal de Dakar sont actuellement en cours. La pièce devant abriter le jugement de l’ancien président tchadien est en train de subir quelques réaménagements.
La réfection est entamée depuis quelques jours, sur fond de sécurité renforcée. La salle d’audience habituellement réservée à la Cour d’assises, est actuellement fermée pour les besoins d’une adéquation avec les normes sécuritaires requises.
D’ailleurs, l’accès est interdit à toute personne étrangère. «Il a été nécessaire de revoir certains détails », confirme un magistrat des Cae.
En fait, l’ouverture du procès fleuve de Hissène Habré, prévu le 20 juillet prochain, a nécessité de la part des Chambres africaines extraordinaires d’assises, la mise en place de normes sécuritaires en adéquation avec l’ampleur du procès. La pièce qui s’apprête à voir débarquer les magistrats des Chambres africaines extraordinaires d’assises est réaménagée à cet effet pour accueillir l’ex-homme fort de Ndjamena et ses présumés complices.
L’on apprend qu’un dispositif de sécurité exceptionnel a été pris pour permettre le bon déroulement du procès de l’ancien président tchadien. L’autorité judiciaire a décidé de renforcer sa sécurité et celle du détenu principal. Le box des accusés a subi des retouches et la disposition des sièges a été revue, afin de s’assurer des garanties sécuritaires des accusés. Les inquiétudes s’avèrent justifiées, d’autant plus que l’opinion s’attend à un « procès à haut risque.»
L’amélioration de la sonorisation est aussi attendue pour un bon déroulement du procès de Hissène Habré et de ses supposés complices. Les installations de vidéo projection et de retransmission sont prévues, pour les experts tchadiens qui se déplaceront. L’on apprend même que des écrans plats, pour assurer un reportage audiovisuel des débats, ont été installés dans des endroits discrets de la salle n°4 du Palais de justice de Dakar. Ces écrans sont installés dans des endroits indiqués par les magistrats des chambres africaines extraordinaires, qui ont suggéré aux autorités judiciaires un déploiement massif de forces de l’ordre, pour assurer une sécurité totale.
Dakaractu/
