
Le président de l’Union des centristes du Sénégal, Abdoulaye Baldé, fait partie des 25 personnalités de l’ancien régime que l’ex-procureur, Alioune Ndao avait interdites de sortir du territoire national. Il a encore payé les frais de cette interdiction. Plusieurs de ses partisans sont montés au créneau pour dénoncer cette décision.
Le président de l’Union centriste du Sénégal, était l’invité d’honneur du congrès de l’Internationale démocratique centriste (Idc) qui s’est tenue à Mexico. Joint au téléphone pour avoir plus d’information sur cette interdiction, Abdoulaye Baldé expliquera : «Quand j’avais introduit ma demande pour me rendre au Mexique, la commission d’instruction de la Crei ne m’a pas donné une suite favorable. Et je ne peux pas ajouter autre chose, puisque le dossier est entre les mains de la justice.» Cependant, il faut noter que depuis 2012, il a été autorisé de quitter le territoire national, à deux reprises, pour des raisons de santé. Il est aussi sous contrôle judiciaire depuis 2014. Ce refus pourrait être lié au fait que l’évènement auquel le président devrait se rendre Abdoulaye Baldé à Mexico est à 99% politique. Ces partisans qui avaient rencontré la presse hier, ont abordé les questions nationales, à savoir les démolitions de la cité Tabago. Les Centristes se solidarisent avec les victimes de ces démolitions et demandent à l’Etat de les indemniser et de leur trouver un nouveau site, parce que ce sont des Sénégalais. L’Ucs condamnant également le vote de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, demande qu’il soit annulé et que la loi soit soumise à nouveau à l’Assemblée nationale.
Ibrahima Khalil DIEME / rewmi.com /