Boubacar Sakho, présumé meurtrier des frères Nazirou et Abdourahmane Ba, a déclaré les avoir tués pour soulager leur mère. A la Cité Millionnaire où le drame s’est produit ce lundi 7 septembre 2015, les victimes et lui se connaissaient parfaitement et se fréquentaient assidûment. Mais, un différend survenu du fait d’un problème de téléphone portable. Un téléphone réclamé par Sakho, à ses hôtes, sans succès. Celui-ci, selon La Tribune de ce mardi, est allé se plaindre auprès de la maman des frères Ba. Cette dernière l’a calmé avant de lui demander de revenir le lendemain ou d’aller se plaindre auprès de la police. Boubacar Sakho, au lieu d’aller voir les policiers, se procure une arme blanche. Plus âgé que les deux jeunes, le couteau à la main, Nazirou sur qui il est tombé le premier, est poignardé le premier. Abdourahmane lui, est poursuivi jusqu’à la chambre de sa maman, où devant sa mère, il a subi le même sort que son frère. Gravement atteint, Abdourahmane, le cadet, aurait dit qu’il allait mourir, informe, la maman des deux victimes. Pis, après son forfait, B. Sakho, noir de colère, selon ledit quotidien, s’est arrêté devant la porte de l’immeuble où logeaient les deux victimes pour rendre public le crime qu’il venait de commettre sur les personnes des deux frères Ba, pour «soulager leur maman de ses souffrances». Pourtant, la veille, confie un voisin, le mis en cause s’était payé un linceul et révélait son envie de tuer. Il s’était couvert avec, une partie du corps en annonçant son désir de tuer. Le double meurtre commis, B. Sakho est rentré chez lui, le couteau ensanglanté à la main. Informés, les policiers l’y ont rejoint. Ayant tenté de prendre la fuite, il a été arrêté chez des voisins. Excédés par les deux meurtres, des habitants ont tenté de le faire descendre de la fourgonnette où l’avait introduit les policiers pour le farcir à son tour. Mais, ils ont été empêchés par les forces de l’ordre qui l’ont finalement acheminé dans leur service où B. Sakho est en garde à vue. La famille du présumé meurtrier qui a échappé à la vindicte populaire, a déménagé de la Cité Millionnaire en attendant que le calme revienne.
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