Afin de disposer d’un document inclusif et se conformer aux objectifs de développement de l’Acte 3 de la décentralisation, l’atelier de Tambacounda sur la partage des priorités de résilience du Sénégal a permis d’échanger sur les résultats et programmes nationaux pro-résiliences avec les membres du comité national de sécurité alimentaire et de dégager les priorités au niveau régional.
A l’instar des régions de Kolda, de Kédougou, de Matam, de Saint-Loui , de Sédhiou et de Ziguinchor, celle de Tamba a été identifiée comme zone la plus vulnérable du pays à cause de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Aussi, en procédant à l’ouverture des travaux de l’atelier Agir, le gouverneur de Cheikh Kane Niane a salué l’initiative de l’Alliance globale pour l’initiative résilience qui regroupe les pays de la sous-région. Il a souligné que le Sénégal a mis en œuvre des stratégies et politiques hardies dans la cadre de la production agricole de sécurité alimentaire. «Au Sénégal, il a été remarqué que l’hégémonie de la monoculture arachidière a été brisée et que les cultures céréalières délaissées sont entrées dans des stratégies de relance». Cependant, a-t-il noté, cette volonté politique a été ballotée par les intempéries climatiques, les sécheresses cycliques et autres changements climatiques. «Dès lors, il s’agit d’être proactif pour permettre au système de produire afin d’assurer une production constante et consistante, et obtenir ainsi un stock alimentaire afin de prévoir l’insécurité alimentaire et faire face à la résilience par apport aux chocs alimentaires», a souligné M. Niane.
Pour sa part, Ibrahima Ndiaye, assistant au conseil national de sécurité alimentaire et en charge des analyse des impacts du programme alimentaire, a souligné que les Etats du sahel et de l’Afrique de l’Ouest, de même que l’ensemble des parties prenantes de la sécurité alimentaires et nutritionnelle, ont scellé une Alliance globale pour l’initiative de résilience (Agir) au sahel et en Afrique de l’Ouest pour réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle.
Chaque année le gouvernement du Sénégal déploie beaucoup d’efforts pour assister les populations exposées à des chocs liés aux sécheresses et autres inondations qui créent des situations d’insécurité alimentaire.
Les acteurs régionaux de sécurité alimentaire ont donné leur avis pendant deux jours sur l’initiative pour identifier les priorités résiliences, entre autres démarches.
Papa Demba SIDIBE / lesoleil.sn /
