
“Constitutive de crimes contre l‘humanité, de génocide et de guerre, la violence sexuelle ou sexiste rompt le contrat social qui lie les citoyens aux forces de sécurité, sape les fondements de la paix et annihile les efforts de développement ; comme aussi la discrimination des femmes dans les efforts de paix, en plus d’aggraver cette injustice, comporte le danger de semer les germes futures d’une résurgence des conflit”, a-t-il expliqué à l’occasion du débat public de Haut niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur FEMMES-PAIX ET SÉCURITÉ.
Mankeur Ndiaye a, cependant salué la résolution 1325 (2000) sur Femmes-Paix et Sécurité et a suggéré, “dans la continuité de la résolution 1325 et autres textes subséquents, d’adopter une approche holistique intégrée mettant en perspective les domaines politiques, de développement et de droits de l’homme, afin de mieux maintenir la paix, briser le cycle de l’impunité et assurer la réconciliation et la réinsertion sociale aussi bien des victimes que de leurs bourreaux d’hier”.
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur s’est également prononcé sur l’autonomisation des femmes en réaffirmant “la priorité que le Sénégal continuera d’accorder, en tant que septième (7e) pays contributeur de troupes, et candidat à un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité pour la période 2016-2017, à la problématique Femmes, Paix et Sécurité”.