Hygiène et Assainissement rural : Kédougou, Matam et Tambacounda assainies par la Jica

Le projet intégré d’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement en milieu rural dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Matam a été jugé satisfaisant hier par les initiateurs qui ont eu à réaliser plus de 800 latrines avec comme impact le recul des maladies diarrhéiques dans la zone d’intervention du projet.

Les populations cibles des régions de Tambacounda, Ké­dougou et Matam connaissent de meilleures conditions de vie en matière d’assainissement et d’hygiène. Ceci, grâce à l’intervention du projet intégré d’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement rural (Hygi.Ass/Rural) dans ces trois régions initié par la Jica en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale et celui de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.
D’un coût de 2 milliards de fr­ancs Cfa, le projet Hygi.Ass/Rural a permis la réalisation de 8010 latrines dans les régions de Tam­bacounda, Matam et Kédougou. Ce qui a permis d’obtenir de bons résultats. «Je suis très satisfait de ces résultats», a dit le représentant résident de la Jica au Sénégal, M. Kato, en marge de la 5e réunion du comité de pilotage du projet. Ce sentiment de satisfaction est partagé par Ibrahima Wone, Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale. «En gros, nous avons des résultats satisfaisants aussi bien la partie japonaise que nous même», a soutenu M. Wone qui se réjouit de ces résultats atteints  au cours de ces trois dernières années dans le cadre de la lutte contre le péril fécal dans cette partie Est du pays. «Le projet intervient dans ces régions en aidant à mettre en place des latrines et nous avons constaté que tous les taux ont été atteints à la limite sauf deux indicateurs sur lesquels nous sommes dans l’attente des résultats. En gros, nous sortons satisfait de cette évaluation», réaffirme le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale. L’Hygi.Ass/rural  a permis, renseigne M. Wone  de réduire le taux élevé de mortalité et de morbidité lié au  péril fécal.  «C’est pour lutter contre ce fléau que nous avons mis en place ce projet avec la Jica  et actuellement nous sortons la tête de l’eau par ce qu’on est arrivé à trouver une bonne parade aux maladies liées au péril fécal», se félicite-t-il. Il a aussi été question dans la mise en œuvre de ce projet qui va arriver à terme dans cinq mois d’amener les populations de sa zone d’intervention à changer de comportement en matière d’hygiène et d’assainissement par la mise en place d’approche appropriée mais également de plateforme régionale de l’eau.

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