Développement agricole: La récolte de riz et de maïs démarrent dans la zone du Padaer

Les premières bottes de riz sont dans les greniers à Kolda à Dialacoto et à Kédougou après les récoltes du maïs, du haricot (niébé), du mil, entre autres spéculations. C’est le début des récoltes pour 12 326 hectares toutes spéculations confondues (riz, maïs, mil, « niébé » et « fonio ») pour cette présente   campagne agricole 2015-2016.
Les activités d’information et de communication et autres opportunités offertes par le programme ont permis ainsi de toucher 61 376 personnes, dont 33 123 femmes, soit 54% des bénéficiaires, 28 253 hommes et 18 609 jeunes, a souligné,  en marge de la Journée mondiale de l’alimentation, le coordonnateur du Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (Padaer), Ngagne Mbao. Ce qui leur a permis d’être en phase avec  le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas). Elles ont, en outre, permis  de collecter 1 344 demandes d’appui.

Pour la présente campagne agricole, a-t-il noté, les superficies emblavées et qui émanent de différents comités régionaux d’approbation (Cra), des demandes d’appuis des producteurs sont de 12 326 hectares, toutes spéculations confondues (riz, maïs, mil, « niébé » et « fonio »). S’agissant du riz, la superficie globale est de 5 953 hectares, dont 3536,5  hectares  de  riz  en culture de plateau et 2 416,25 hectares en culture de bas-fond). A cette superficie s’ajoute 250 hectares exploités en système riziculture intensif (Sri) à Matam.

Pour ce qui est du mil et du niébé, ils sont en culture associée sur 242 hectares. Afin de sécuriser l’approvisionnement en semences de riz pour la prochaine campagne, il a été mis en place un programme de multiplication qui porte sur 245 hectares de riz de bas-fonds (120 hectares à Kédougou et 125 hectares à Kolda) et 300 hectares en riz de plateau à Tambacounda et Kolda. Dans l’ensemble des trois régions de Kédougou, Tambacounda et Kolda, il y a eu une bonne levée des semis grâce à la bonne qualité des semences. Les engrais et herbicides, mis à disposition par le Padaer ont été utilisés à bon escient et la situation végétative est satisfaisante au niveau de la zone d’intervention dudit programme. Fort de ce constat  il faut, selon M. Mbao, dire sans ambages que  le Padaer veut se mettre au cœur du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) et, à terme, toucher 50 000 petites exploitations pauvres, 975 organisations de producteurs et 200 micros et petits entrepreneurs ruraux. Il a rappelé que le Padaer est mis en œuvre par l’Etat du Sénégal avec l’appui du Fonds international de développement agricole (Fida) et du Fonds fiduciaire espagnol pour la sécurité alimentaire et que objectif principal est de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et stimuler la croissance économique dans les régions de Kédougou, Kolda, Matam et Tambacounda.

Pape Demba SIDIBE/ lesoleil.sn /