La rédaction de Tambacounda.info a reçu ce vendredi la lettre de démission de Pape Ousseynou Diallo de la présidence de la zone 2/A de l’Odcav, et nous nous sommes interrogés sur les mobiles d’une telle attitude. Le concerné dira être « victime d’un complot savamment concocté par des responsables de l’Odcav » à son endroit, puisqu’il s’était inscrit dans une dynamique « qui dérangerait au plus haut point », celle consistant à « demander à cette structure départementale des comptes relatifs à des versements, au titre des réafiliations, de 14’000 FCFA par Asc et qu’aucune disposition textuelle ne saurait justifier».
Quoi que Pape Ousseynou Diallo puisse faire, il mérite une gratitude. Cela est et demeure notre forte conviction. L’on peut tout lui reprocher, sauf le fait de ne pas amener la zone 2/A à des niveaux insoupçonnés. Sa finale jouée récemment en est une parfaite illustration. Il y avait du monde, du spectacle et des gratifications qui frisent l’entendement humain. Il a mis à contribution son portefeuille relationnel avec certaines sommités de la région et du pays pour ce faire.
Nous n’avons pour l’instant pas eu écho de l’autre son de cloche mais, une chose est et demeure certaine, c’est que personne n’osera lever le plus petit doigt et nous faire croire qu’au sein de l’instance départementale des « navétanes », tout est clair comme de l’eau de roche ! Il y a à boire et à manger en termes de gestion peu orthodoxe. Nous avions écrit là-dessus et sommes encore prêts à remettre le débat sur la place publique. Personne, au sein de cette instance qu’est l’Odcav ne nous a jamais montré un indice de gestion transparente. Nous n’avons jamais vu de procès verbal retraçant le bilan d’une année de gestion financière et pourtant, ce ne sont pas les espèces sonnantes et trébuchantes qui manquent dans sa trésorerie. Nous avions l’année dernière interpelé, à travers nos lignes, un des leurs pour nous faire une idée de la destination des montants perçus dans le cadre des affiliations et réafiliations, des démissions, des vignettes d’assurance, des frais de contentieux, des recettes de stade, des dons de parrains, des subventions de la mairie de Tambacounda, de celles de l’Etat, entre autres recettes, jusqu’ici rien.
Qui cherche-t-on à emberlificoter avec ce que l’on pourrait reprocher à pape Ousseynou Diallo au point de le pousser vers la sortie ? Les prochains jours nous édifieront car le concerné soutiendra se faire manger à une sauce très épicée.
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
