Pour renforcer la résilience des communautés rurales en situation d’insécurité alimentaire, Oxfam et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ont mis en place le projet 4R fondé sur un modèle innovent qui combine 4 composantes de gestion des risques. Pour une implication de ces communautés, des comités sont mis en place dans les différentes zones d’intervention dudit projet. C’est ainsi que celui de la sous préfecture de Bamba Thialène s’est rendu pour la seconde fois sur le terrain pour voir les réalisations de 4R.
Les communes de Ndam et de Méréto ont été choisies par le comité, avec à sa tête le sous préfet de Bamba Thialène, les différents partenaires d’exécution de 4R que sont l’ONG « La Lumière », la CNAAS, Bamtaaré mais aussi d’autres services techniques comme le Comité d’Appui au Développement Local(CADL). Ce comité bien garni de techniciens agricoles s’est d’abord rendu dans une rizière de 5 hectares de riz produit par des femmes de Méréto. Seulement, ces dernières par la voix de leur trésorière Oumy Diouf, disent recevoir des visites inopinées d’animaux en divagation qui ont ravagé une bonne partie de ce champ pourtant parti pour être une aubaine pour elles. Et dans ce même champ, il est noté que le sarclage pose problème et peu empêcher une bonne production. Et d’ailleurs des levées n’ont pas été régulières, ce qui peut être dû aux semis. Ceci est aussi remarqué dans le deuxième champ de Méréto où un retard dans la croissance du riz a été noté. Tout le contraire au magasin de stockage de Diockoul dans la commune de Ndam. Un magasin qui risque de ne pas pouvoir contenir la totalité de vivres pendant la présente campagne agricole et cela, eu égard à l’appropriation de ce projet par les populations de cette commune qui ont affiché une adhésion particulière à 4R. A Fass Ndawène, le chef de village, Sélé Ndaw soulignera que sur les 5 hectares prévus pour cette année, seuls 2 ont été réalisés. Mais là, les cultures se comportent à merveille. Mr Ndaw de souhaiter l’aménagement de cette partie qui peut véritablement servir de culture de riz et avec de grandes productions car s’il pleut en abondance, l’eau récupère une bonne partie du lit et il est impossible pour les paysans de travailler sur les lieux. Madame Sanogo, Khadiatou Camara de l’ONG « La Lumière »de revenir sur beaucoup de questions soulevées pour le projet 4R mais aussi pour celui relatif au programme « EPC » (Epargner Pour le Changement). Car les femmes EPC de Fass Ndawène se sont mises à l’œuvre pendant leur rencontre hebdomadaire. Pour couronner le tout, le sous préfet Bâ a fait un certain nombre de recommandations au comité pour la prochaine rencontre dont l’implication des autorités administratives, politiques et coutumières dans la gestion dudit projet tout comme la mise en place un cadre de suivi et d’échange autour des activités de 4R, d’un mécanisme de pérennisation des acquis de ce projet. En plus, ce comité est chargé du suivi et de l’évaluation et même peut faire des propositions de remédiation.
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Ansoumana SADIO/ www.Tambacounda.Info/
