Dans le souci de soutenir les jeunes de son quartier Quinzambou, madame Traoré Ndèye Thiaw a tracé la voie à suivre par ces derniers pour la lutter efficacement contre le chômage de cette franche sensible de la société. Après plusieurs réflexions, l’idée de retourner à la terre a germé. Et c’est ainsi que madame Traoré a permis à ces jeunes, composés pour la plus part de bacheliers, d’enseignants, d’étudiants, de rencontrer le Garde des Sceaux et Ministre de la Justice pour un financement.
Le projet de retour à l’agriculture présenté par « Wato Sita »a convaincu le ministre qui a remis 100.000f à ces jeunes plus que jamais engagés à réussir leur mission de rompre avec le chômage. Ce qui fait que le président de l’association, Bandian Diabakhaté, a souligné que « nous nous sommes appropriés l’appel du Chef de l’Etat Macky Sall qui croit qu’aucun développement n’est possible sans l’agriculture. Nous pensons, en tant que jeunes, que personne d’autres ne viendra développer l’agriculture dans notre contrée car la région n’a certes pas de fleuve ou de mer comme certaines, mais notre terre est très riche ». Le président Diabakhaté d’ajouter que le démarrage de leur projet de lutte contre le chômage des jeunes et des femmes, la pauvreté, l’insécurité alimentaire a été possible avec le soutien du ministre Kaba dont l’appui leur a permis d’exploiter près de 5hectares de terres en maïs pour la phase test. « Nous incitons les autres jeunes de la région à faire de même. D’ailleurs à la fin de la récolte, d’autres projets seront mis en place pour des activités génératrices de revenus comme l’élevage, le maraichage », poursuivra le président Diabakhaté. C’est une Madame Traoré Ndèye Thiaw visiblement réjouie de l’esprit d’entreprenariat des jeunes de son quartier qui a poussé un premier ouf de soulagement car, pour elle, le chemin est tout trouvé. Elle réitère d’ailleurs son engagement à toujours accompagner ces jeunes et les femmes de son quartier, surtout dans le cadre d’organisation en GIE pour des activités entrepreneuriales, d’une part et, d’autre part, tout mettre en œuvre pour que les habitants de sont quartier, surtout les femmes, soient membres de la mutuelle de santé mise en place par ADESOR (Association pour le Développement du Sénégal Oriental). Mme Traoré dira être pertinemment convaincue que quand l’agriculture se développe et que la couverture sanitaire est assurée, le développement de cette région pourrait être amorcé. La conseillère des jeunes de « Wato Sita » leur a d’ailleurs donné un slogan à savoir, « qui veut, peut ». Elle précise par la suite que c’est la SODEFITEX qui a donné les semences, l’engrais, et le chef de quartier a alors octroyé les 5 hectares. Elle soulignera aussi que le ministre leur avait même donné 5 sacs d’arachides qu’ils ont vendues pour payer la prestation des tracteurs qui ont cultivé le champ. Madame Traoré de lancer un appel pressent au mouvement navétane pour faire de sorte que chaque ASC puisse se faire plus de 2 hectares de terre cultivable afin de rompre avec l’oisiveté des jeunes des quartiers et des villages.
La moisson a commencé, au finish les jeunes de Wato-Sita pourraient se faire une idée exacte des quantités produites mais ce qui est indubitable, c’est que la production sera vendue aux femmes transformatrices de produits locaux, en attendant de s’investir eux-mêmes dans la transformation. Une partie des montants générés sera utilisée pour diversifier leurs activités.
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
