Le président du corps des volontaires du troisième âge (CV3A) de Tambacounda (est) a suggéré, samedi, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), de s’inspirer de l’expérience en cours dans la capitale orientale, (est), où l’implication des hommes religieux musulmans et chrétiens est ‘’en train de régler le problème de sang’’ dans la localité.
Pape Ndiouma Diouf, un des initiateurs de cette expérience, a indiqué qu’après une participation de longue date de l’église de Tambacounda, il avait contacté l’imam ratib de la commune pour le sensibiliser sur la nécessité d’organiser des séances de don de sang dans les mosquées.
Le religieux musulman y a adhéré et après en avoir discuté avec les autres imams de la commune, la mosquée de Saré Guilél avait démarré l’expérience.
“Chaque dimanche, il y a une mosquée qui organise un don de sang. Dimanche dernier, c’était les moustarchidines, demain, on sera à Gourel”, a-t-il indiqué, notant que depuis lors, “on en est à la 14-ème mosquée”.
Il a salué le rôle des chefs des deux confessions musulmane et catholique, l’imam Thierno Souleymane Agne et l’évêque de Tambacounda Jean-Noël Diouf, notant que “la religion dans son ensemble est en train de régler le problème de sang à Tambacounda”.
Dans la deuxième quinzaine du mois de décembre, une réunion sera convoquée avec des responsables de mosquées et d’églises, en vue de faire une projection sur l’année 2016, a annoncé Pape Ndiouma Diouf, qui coordonne l’expérience en relation avec les religieux et la banque de sang de l’hôpital régional.
Il a relevé également la contribution de la zone militaire N°4, des Sapeurs pompiers, de la direction du Parc national Niokolo Koba, ainsi que d’autres sociétés de la place.
APS /
