Le PAISD veut s’orienter vers la création de sociétés d’investissement (coordonnateur)

Le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD) compte s’orienter vers la création de sociétés d’investissement en mobilisant l’épargne des émigrés établis en France, a annoncé son coordonnateur, Papa Birama Thiam.

Il en a fait l’annonce, samedi, à Gamadji Saré (Podor), lors d’un point de presse conjoint avec l’ambassadeur de France à Dakar, en tournée (12-16 novembre) à Bakel, Matam, Podor et Louga, pour visiter des réalisations du PAISD.

Le PSAID est une initiative de la coopération bilatérale entre le Sénégal et la France. Ce programme géré par le ministère français des Affaires étrangères vise à appuyer les initiatives de développement socio-économiques des ressortissants sénégalais établis en France dans leurs localités d’origine.

Selon son coordonnateur, le PAISD compte aller sur la création de sociétés d’investissement, en misant sur le capital et la “professionnalisation” des 352 associations de ressortissants sénégalais vivant en France.

Ce programme veut, par ce biais, inciter les émigrés à la création de sociétés d’investissement sur le modèle de l’entreprise “Niokolo Transport” de Kédougou, qui dispose actuellement de 20 bus climatisés et autant de camions, a indiqué Papa Birama Thiam.

A l’en croire, les promoteurs de “Niokolo transport” sont tous des émigrés basés en France et encadrés au départ par le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement.

Ils veulent désormais travailler à la diversification de leurs activités à travers la création de stations d’essence, par exemple, a précisé M. Thiam.

Sur le même modèle, a-t-il poursuivi, le PAISD ambitionne de créer à Diawara, dans le département de Bakel, un complexe agro-industriel de transformation du maïs en farine et en aliments de bétail.

Le coordonnateur du PAISD a rappelé que Diawara, la plus grande collectivité de Bakel, compte plus de 1200 émigrés vivant en France, précisant que cette société aura un capital de départ de 1,2 millions d’euros.

De même, l’association des ressortissants de Bakel vivant en France a un projet de création d’un complexe hôtelier pour pallier aux difficultés d’hébergement dans cette commune de la région de Tambacounda, ce qui devrait contribuer à al création d’emplois dans la localité.

Le PSAID vise à appuyer les initiatives de développement socio-économique des ressortissants établis en France dans leurs localités d’origine.

APS /