
Miferso va révolutionner la carte minière du Sénégal. Situé à 750 km par voie ferroviaire et 800 km par voie terrestre de Dakar, le projet minier de fer de la Falémé inclut trois zones géographiques : le sud avec une plus forte concentration de minerais oxydés ; la partie centre avec du minerai magnétique et oxydé et la zone nord comportant le minerai oxydé.
Dans sa phase de réalisation, la bretelle Bargny-Tambacounda sera réhabilitée aux normes minières avec des rails de 54 kg et des charges à l’essieu qui peuvent aller jusqu’à 22 tonnes. Selon le Directeur de Miferso, Amadou Camara, «c’est une épine enlevée au projet, en ce sens que les 75, voire 80% constituent des investissements en infrastructures».
Il l’a dit, lors d’une table-ronde avec plusieurs investisseurs habités par le désir de reprendre ladite mine. En effet, avec la réhabilitation du tronçon Bargny-Tambacounda, il sera désormais plus facile à un opérateur minier de payer les droits de passage sur un chemin de fer que de le développer lui-même.
Pour le Directeur de Miferso, l’option du chemin de fer n’est pas un hasard. Car les études ont montré que la voie de chemin de fer est beaucoup rentable et le port de Bargny a été retenu du fait que c’est une zone ouverte et disponible, du point de vue de la navigabilité (360 jours sur365).
Toutefois, les études ont prouvé que le Sénégal possède des réserves minières prouvées de grande importance : 694 millions de tonnes, soit 630 millions tonnes composées, entre autres, de 380 tonnes d’hématite, 250 millions de magnétite. Après réalisation de ce projet et les infrastructures qui l’accompagnent, le Sénégal peut être compétitif sur le marché mondial minier.
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