FIDAK 2015 : installation tardive des stands “L’acheminement de nos marchandises de Tambacounda à Dakar a pris beaucoup de retard”, déplore M. Kanté.

L’installation des stands de la 24e Foire internationale de Dakar (FIDAK) accuse encore du retard, ce lundi matin, près de 48 heures après la cérémonie d’ouverture de la rencontre commerciale, a constaté l’APS.

Les exposants s’attèlent encore à l’installation des stands, dans l’enceinte du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar.

Certains espaces aménagés pour recevoir le public et les commerçants sont encore inoccupés.

Des décorateurs, des ouvriers et des exposants font une course contre la montre pour donner de la convivialité aux stands mis à leur disposition pour la FIDAK 2015, qui se poursuivra jusqu’au 20 décembre.

Certains d’entre eux sont tellement occupés qu’ils ne veulent pas consacrer du temps à une conversation sur le retard de l’installation des stands.

D’autres, disposés à se prononcer sur ce sujet, invoquent des désagréments liés au transport de leurs biens vers le site de la FIDAK, s’ils ne tiennent pas la direction du CICES responsable du retard accusé.

“Nous sommes là depuis samedi, sans pouvoir aménager notre stand parce que l’organisateur (la direction du CICES, Ndlr) ne nous a pas encore affecté l’espace où nous allons exposer nos marchandises”, se désole Ibrahima Kanté, un exposant sénégalais venu de la région de Tambacounda (est), gagné par la fatigue.

Il décharge des meubles, avec empressement, avec l’aide d’autres personnes.

“L’acheminement de nos marchandises de Tambacounda à Dakar (environ 460 km) a pris beaucoup de retard”, déplore M. Kanté.

Au Pavillon Sénégal du CICES, un artisan décorateur monté sur une échelle tente d’embellir un stand, dans la précipitation. “Nous avons perdu du temps. Les stands devaient être aménagés depuis longtemps”, commente Mor Sarr, mettant le retard accusé sur le compte de la direction du CICES.

Awa Seck, rencontrée dans un stand réservé à des commerçants pakistanais, déballe des vêtements. Pour elle aussi, le retardataire, c’est la faute de la direction du CICES. “Elle a une grande part de responsabilité dans cette affaire. C’est impair n’est pas du genre à arranger nos affaires”, commente Mme Seck.

Le CICES a tardivement livré les stands et les pavillons aux exposants, selon son directeur commercial, Mocat Guissé. “Nous reconnaissons avoir été en retard. Mais nous sommes sûrs de pouvoir nous rattraper”, assure-t-il.

AMN/ESF/ESF / APS /