Pendant deux jours, le Programme d’Appui au Développement Agricole et à l’Entreprenariat Rural (PADAER), a réuni à Tambacounda, opérateurs et producteurs en vue de la commercialisation du maïs pour la présente campagne agricole 2015/2016 qui est entrée dans sa dernière phase dont les activités majeures restent dominées par les récoltes et la commercialisation.
Au cours de ce conclave, il a été question, entre autres, de discuter des enjeux de cette commercialisation dans la dynamique de professionnalisation et de pérennisation des activités de production quantitative et qualitative. Cette rencontre a voulu être un cadre pour la mise en relation OP/OM et de partage des différentes intentions d’achats fermes disponibles. Former les producteurs sur la structuration des prix et les différents acteurs du marché, fixer le prix du maïs pour l’établissement et la signature des contrats mais aussi définir la stratégie de collecte et identifier les lieux de groupage, figuraient aussi parmi les objectifs assignés à cette rencontre. A terme, il s’agit de signer au moins un ou deux contrats pour la vente du maïs afin d’obtenir une rémunération optimale des investissements et effort consentis par les producteurs. Et pour cette présente campagne, le PADAER s’est engagé et a accompagner 72 organisations paysannes à cultiver le maïs. C’est ainsi que ces dernières ont bénéficié d’intrants, comme les semences certifiées, de l’engrais, etc. tout ceci pour une bonne réussite de la campagne. « En plus, ces OP ont été accompagnées dans le domaine du conseil agricole pour permettre de booster les rendements agricoles. Et avec une pluviométrie excédentaire, la moyenne cette année est de 3 tonnes à l’hectare », a laissé entendre l’expert en production végétale et commercialisation du PADAER, Mamadou Camara. Il a été aussi précisé que les OP ont emblavé 2000 ha de maïs et que la production attendue est de 6000 tonnes. C’est justement dans le souci d’éviter le bradage de cette production attendue, que les PADAER a initié une telle rencontre. Le coordonnateur régional du PADAER à Tambacounda de souligner que « l’ambition du programme est de faire de l’agriculture, un métier et tout métier doit nous permettre de vivre. Et si on ne peut pas se nourrir grâce à son métier, mieux vaut aller faire autre chose et laisser ce métier. Le PADAER veut aider tous les producteurs à assurer leur sécurité alimentaire d’abord et ensuite commercialiser le surplus afin de subvenir à leurs besoins ». Les opérateurs comme Khadialy Bayo de Missirah, la difficulté majeur c’est bien la fixation du prix d’achat au kilogramme du maïs. Mais les participants sont tout de même parvenus à le faire avec un prix au kilogramme de 150f.
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
