Après deux bonnes années de stand by, la Semaine de l’Amitié et de la Fraternité (Safra) reprend de plus belle. La vingt et sixième édition est lancée ce mardi à Bassé en terre Gambienne. Exceptée la délégation malienne, qui aurait accusé du retard à Kidira, du fait de quelques tracasseries, toutes les autres étaient là pour communier une semaine ensemble et encore inviter les tenants des pouvoirs publics à reconsidérer cet outil d’intégration sous régionale.
Il y avait de l’ambiance ce mardi au stade de Bassé. Des centaines de jeunes venus de Boké en république de Guinée, de Gabou en Guinée Bissao, de Sélibabi en Mauritanie, de Tambacounda au Sénégal et de Kayes au Mali, se sont encore retrouvés, après deux années de pause, du fait de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Le pays hôte, a lâché au moins deux ministres, dont celui de la jeunesse et des sports pour présider la cérémonie officielle d’ouverture. Il avait à ses côtés Antonio Kéba Bandia, le conseiller spécial du premier ministre Bissao Guinéen, les gouverneurs, maires et inspecteurs de la jeunesse et des sports des régions des villes membres de la Safra, les membres du bureau de coordination de la Safra dont le député Yaye Awa Diagne, l’intrépide présidente de l’association des femmes de la Safra.
C’est El hadj Omar Ceesay, le chef de l’exécutif régional de Bassé qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de louer les vertus d’une association comme la Safra, un facteur d’intégration de paix et de développement sous régional. Au nom du bureau de coordination, Omar Mané s’engouffrera dans la brèche pour souligner avec force que « sans la paix, il ne saurait y avoir de stabilité, ni de sécurité et la réconciliation nationale dans tous les pays de l’espace Safra pourrait être écornée. Il n’y aura pas la liberté des communautés, donc pas de développement », d’où son appel aussi bien à l’endroit des chefs d’Etats qu’à l’endroit des institutions internationales comme l’Omvg, l’Omvs, l’Uemoa, la Cedeao, l’Union Africaine, le Nepad, la Bad, la Banque Mondiale, le club du Sahel pour soutenir cette initiative maintenant vieille de 35 ans, d’autant plus que la Safra, selon Mr Mané connait présentement des difficultés d’ordre financier et logistique.
Après le speech d’ouverture du ministre Gambien en charge de la jeunesse et des sports, qui a au préalable déploré le fait que depuis de longues années, l’intégration tant chantée, aussi bien au plan régional que sous régional n’ait pu se réaliser, la troupe de Gabou a gratifié le public d’une très belle prestation folklorique. Les différentes troupes devraient se retrouver à la maison des jeunes de Bassé pour une soirée culturelle.
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Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
