Le Réseau des Opérateurs Economiques du Sénégal Oriental et de la Haute Casamance s’est réuni ce dimanche pour, entre autres, faire la situation de la chambre de commerce et d’inductrice de Tambacounda. Il était aussi question de plancher sur les voies et moyens d’un bon déroulement des activités de cette institution pour le redressement économique des régions de Tambacounda et de Kédougou.
C’est ce dimanche 10 janvier en fin d’après midi que le Réseau des Opérateurs Economiques du Sénégal Oriental et de la Haute Casamance s’est retrouvé pour discuter de questions de développement des régions de Kédougou et de Tambacounda. Selon son président, Mamadou Boye Diallo, « il s’agit d’une rencontre qui s’inscrit en droite ligne des objectifs que s’est assigné le réseau pour le redressement économique de ces régions car », ajoutera M. Diallo, « avec des bailleurs nous avons pu mettre en place d’importants projets pour lutter contre la pauvreté dans ces régions et ceci, avec comme soubassement le Plan Sénégal Emergent(PSE) ». De l’avis de Boye Diallo, « ce conclave a permis de présenter ledit projet au bureau constitutif et la même action sera faite dans les départements afin de trouver les membres dans leurs contrées, les informer et échanger sur les opportunités qui s’offrent à eux. Ce qui permettra la prise en charge correcte de leur préoccupation avant d’imprimer le projet final à présenter au bailleur ». Déterminé à faire bouger les lignes dans la région, M.Diallo martèlera qu’« il est temps que l’on prenne les choses en mains car l’Etat du Sénégal a mis en place une chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture dans la région. Mais nous fustigions le manque de compétences et de mise à niveau de l’actuelle équipe qui a fait 25 ans à la tête de cette institution ». Toujours selon lui, « c’est une équipe qui joue mal l’interface entre les opérateurs économiques et l’Etat du Sénégal ». Le président et les membres du bureau constitutif de lancer un appel pressent à l’ensemble des responsables de la région, ministre, directeurs généraux, députés et autres cadres à soutenir le réseau pour vaincre la pauvreté mais surtout permettre le renouvellement des instances de la chambre consulaire dont le mandat a expiré depuis belle lurette, même le présent mandat a pris fin depuis le 31 décembre dernier mais que jusqu’à présent, aucune mesure pour de nouvelles élections n’est prise sans que l’on ne sache trop pourquoi. « Nous exigeons et avec urgence des élections pour cette chambre car nous voulons accompagner les différents services comme le commerce ou la brigade d’hygiène dans leur mission », ont-ils clamé. Le président Diallo de préciser tout de même que son réseau est entrain de voir une forme d’organisation pour servir les opérateurs et autres commerçants et ceci, sans la chambre consulaire car, dit-il, « il urge de bâtir Tambacounda et de participer au PSE ».
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
