La subdivision régionale de Tambacounda, à l’instar des autres structures douanières du pays a célébré la journée internationale de la douane. Avec comme thème pour cette année, « la douane numérique pour un engagement progressif », le colonel et patron de la direction régionale sud-est de Tambacounda a soutenu qu’effectivement l’automatisation des procédures douanières a considérablement accompagné les recettes dans sa circonscription.
C’est en marge de la célébration de la journée internationale de la douane que se prononçait le colonel Ibrahima Thiam, chef de la direction régionale sud-est de Tambacounda. A l’en croire, depuis quelques années maintenant, la douane sénégalaise est déjà à l’ère du numérique. Celui-ci a contribué à plus de 90% dans l’augmentation de leurs recettes et leur a permis de moderniser les échanges économiques commerciaux entre opérateurs économiques nationaux comme internationaux. Mieux, confie pour s’en réjouir le gabelou en chef de Tambacounda et Kédougou, « grâce au numérique, les pertes de temps et de recettes sont aujourd’hui conjuguées au passé car, les transactions se passent le plus normalement possible et de manière rapide et efficace ». Il poursuit en signifiant qu’actuellement, « l’administration a doté les postes situés au niveau des frontières de scanners de dernière génération qui permettent de détecter toute sorte de marchandises et de produits prohibés. Mieux, ces appareils contribuent très efficacement dans la lutte contre la criminalité transfrontalière et dans la lutte contre le trafic de drogue, surtout celle dite de synthèse ». Ce qui pousse le premier des gabelous dans la région à affirmer que « l’automatisation des procédures douanières a considérablement accompagné les recettes qui, d’année en année, connaissent une croissance ». D’où selon lui, toute l’importance du numérique dans le système douanier sénégalais.
Près de 3 milliards de recettes enregistrés en 2015.
Les recettes douanières au niveau de la direction régionale sud-est, même si elles ne sont pas directement liées à la procédure douanière car, les régions elles, viennent d’entrer dans l’ère du numérique, sont pour l’année 2015 supérieures à celles de l’année dernière. En valeur relative, précise le colonel et chef de la direction régionale sud-est, Ibrahima Thiam, « elles ont augmenté de 1,7% par rapport à la collecte précédente ». Pour être clair, il avance que ses services ont collecté 2,7 milliards de nos francs, versés au trésor public national. Ces chiffres avancés, précise le colonel Thiam, sont le fruit des travaux des différents services des douanes de la zone Sud-est. « C’est très performant et très encourageant », se réjouit-il. M. Thiam ajoutera qu’en termes de recettes fiscales, ses services sont à plus 1% par rapport aux chiffres obtenus en 2014. Avec les perspectives de numérisation des subdivisions régionales, nous osons espérer que les recettes pourront passer du simple au double, se félicite-t-il.
Des saisies record de drogue de synthèse.
La direction régionale sud-est de Tambacounda ne s’est pas seulement illustrée dans la lutte contre la fraude. En matière de drogue, elle a fait des saisies record, surtout concernant la drogue dite de synthèse avec les produits comme par exemple la métamphétamine et l’amphétamine. A en croire le colonel Ibrahima Thiam, rien que pour la drogue de synthèse, des valeurs de plusieurs milliards en ont été saisis. 18 milliards de francs plus exactement, c’est le chiffre qu’il a avancé, représentant la valeur totale des saisies de drogue dont une quantité importante de chanvre indien. A ce rythme, l’on est tenté de dire que la région est une véritable plaque tournante de la drogue de synthèse. Cela est naturellement du à sa position de carrefour. Le colonel Thiam qui confie qu’ »avec les efforts remarquables déployés par mes hommes, le pays est à la tête des saisies de drogue de synthèse et que la seule région de Tambacounda en a capitalisé près de 20 milliards ». C’est l’occasion pour lui, précise-t-il, de remercier les douaniers, tous grades confondus, pour l’excellent travail abattu qui a permis d’arriver à ce résultat, surtout en matière de lutte contre la drogue. « Avec la numérisation qui est entrain de se généraliser, les résultats seront davantage plus satisfaisants », promet-il.
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Abdoulaye FALL/ www.tambacounda.info /
