
Sacré nom d’une pipe ! les populations de Tambacounda attendent autre chose des leaders politiques que sont le député maire Mame Balla Lô et le Garde des Sceaux Me Sidiki Kaba, que d’insipides et sempiternelles querelles de clochers. Mouillez le maillot pour que l’eau coule à flot à Tambacounda, que les jeunes travaillent, que les femmes trouvent des financements conséquents et ne risquent pas de perdre la vie en la donnant, que la ville ait des clubs sportifs dignes de ce nom, que les routes soient bitumées et accompagnées d’un réseau durable d’assainissement, que les filles aillent et restent à l’école, que la lumière jaillisse de partout, que l’université du Sénégal Oriental ne demeure guère une promesse mirobolante, et j’en passe.
Ce samedi 30 janvier encore, au cours d’une messe politique tenue par Mamadou Kassé, le député maire Mame Balla Lô a rouvert les «hostilités» selon le site www.tambacounda.info et selon des sources dignes de foi. Il a décoché deux flèches «empoisonnées» envers Me Sidiki Kaba. Il l’a qualifié de «compteur divisionnaire». «Sidki Kaba a divisé les «apéristes» à Koumpentoum, il l’a fait à Bakel, il a remis cela à Kédougou et Salémata….» Bref, ce sont leurs carottes!
Finalement, non seulement que les Tambacoundois sont montés les uns contre les autres, mais, nous avons l’air complètement infestés d’animosité qui ne se justifie point. Mon intime conviction est et demeure que l’heure doit être aux frottements tendant à rendre viable le pôle territoire Sénégal Oriental envisagé par le chef de l’État avec un excellent réseau ferroviaire, un port sec, des domaines agricoles communautaires, des unités industrielles et des écoles de formations professionnelles.
Mettez-vous autour d’une table, fumez le calumet de la paix, unissez vos forces pour l’intérêt de notre chère Tambacounda car il est temps que cessent ces querelles de bas étage!
A méditer!
Ousmane DIA, gestionnaire et médiateur culturel, artiste plasticien et enseignant d’arts visuels à Genève